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En hiver le nourrissage assure la survie des oiseaux et concerne autant les mâles que les femelles, autant les solitaires que les grégaires.
Par contre au printemps, le nourrissage n'est plus une question de survie mais un supplément facile à trouver, utile pour aider les oiseaux à défendre le territoire pour les mâles ou assurer la ponte et la couvaison chez les femelles.
Les photos ci-dessous montrent un couple d'étourneaux, le bec de l'oiseau à l'avant est jaune et la base devient rosâtre le cercle de l'œil clair, c'est la femelle dont la production d'hormones sexuelles est déjà bien développée.
Chez les moineaux le mâle est un visiteur très régulier et il nourrit probablement la femelle au nid car depuis un certains temps plus aucune femelle ne vient se nourrir.
Moineau rougegorge et accenteur se sont adaptés à l'usure des boules, elles ont été remplacées le 9 avril.
La distribution de tournesol ayant été interrompue, la mésange se contente de graisse ou d'arachide.

     

 

Noël aux balcons, Pâques aux tisons
Le weekend de Pâques fut très frais et pluvieux , nécessité faisant loi  les moineaux mâles ont profité des rares éclaircies pour venir aux boules à plusieurs sans se quereller. Une femelle est aussi réapparue.

 
     

Cette mésange bleue est un mâle, les arachides ont été moulues moins finement ce qui lui permet de constituer des becquées qu'il emporte probablement pour nourrir une couveuse. Ce comportement est aussi noté sur < http://xperibird.be/fr/accueil  et plus précisément < http://xperibird.be/fr/blog/178/institut-sainte-marie#post151  >
Le 22 mars la température est de 8 degrés, il pleut, une mésange charbonnière femelle couveuse (plumes du bas ventre hirsutes) se présente à une boule de graisse et ensuite passe aux arachides. son repas consommé sur place sans perte de temps à décortiquer du tournesol dure moins de 2 minutes.

  9 26 59 h 9 27 47 h

Le 26 mars, de plus en plus de moineaux profitent des grosses boules au point qu'une troisième à l'intention des mésange  a été installée sur la plateau.

 

Le 28 mars, entre deux averses les gros oiseaux apprécient la possibilité de se restaurer très rapidement.

     

Le 30 mars, le geai vient à la boule de graisse tandis que les mésanges laissent les deux premières boules aux moineaux et préfèrent le calme de la troisième mais elles dédaignent les vers de farine séchés disposés à leurs intention à l'avant plan 

     

Ce ramier passe deux à trois fois par jour. Il est arrivé à 14-01-04 h et est parti à 14-03-17h; en peu de temps le tas de maïs a diminué et son poitrail affiche des gonflements significatifs Si c'est une femelle couveuse les œufs ne souffriront pas de sa courte absence.  


La pie a tôt fait de repérer les vers de farine séchés, elle peut très bien subsister avec du maïs, ce ravier sera donc muni d'un déflecteur qui l'empêchera de piller une nourriture qui ne lui est pas destinée.
   

Les vers de farine vivants qui se déplacent sur le plateau sont immédiatement repérés  par la mésange, mais son passage assez rare et irrégulier constitue probablement une consommation d'appoint rapide avant le retour au nid. Le lendemain, le mâle revient toujours seul mais après avoir consommé la moitié de ver, il emporte le reste et reproduit plusieurs fois ce comportement
Une distribution régulière en très petite quantité  peut assurer la survie de la nichée mais on en est pas encore là. Il faudra voir les deux oiseaux s'activer dans les arbres et arbustes ou entendre les oisillons pour réguler la distribution. Il serait agréable, un jour, de voir un oisillon prendre la becquée sur la branche.
Les moineaux délaissent les boules et reviennent au maïs.....eux savent pourquoi !!

           

     
     
Ce 18 mai, il pleut depuis des heures, les oiseaux doivent sortir. Les mésanges se présentent nettement plus souvent, la distribution était prévue en cinq phases de 8 vers, mais attirés par ce ballet à la distribution de 10 h les moineaux ont aussi adoptés ces proies vivantes
Un déflecteur perméable aux mésanges et moineaux évite le pillage par les gros oiseaux.
     

Après des heures d'observation, voici les jeunes, les plus forts viennent au plateau tandis que d'autres sont encore nourris à couvert;  il y a au moins 4 oisillons.

     
     
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